Page 126 - Livre électronique du Congrès National de Pneumologie 2019
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PARTICULARITES DE LA BPCO CHEZ LE SUJET JEUNE
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               Introduction

               La BPCO est souvent l’apanage du sujet âgé mais elle est observée de plus en plus chez l’adulte
               jeune. Elle constitue une cause majeure d’handicap respiratoire et d’altération de la qualité de vie

               des patients. L’objectif de ce travail est de déterminer les particularités de cette pathologie chez le
               sujet jeune.
               Méthodes

               Étude rétrospective de 219 patients atteints de BPCO suivis au service de Pneumologie de l’hôpital
               Farhat Hached Sousse entre janvier 2013 et juin 2018. Les patients ont été divisés en 2 groupes :

               G1 (61 patients) comporte les patients âgés de moins de 60 ans et G2 (158 patients) les patients
               âgés de plus de 60 ans.
               Résultats

               Notre  population  comporte  219 patients  dont  l’âge  moyen  est  de  66  ± 9.8  ans avec une  nette
               prédominance masculine (89.5 %). L’âge moyen du G2 est de 70,32 ± 6,22 ans versus 54,42 ± 4,63

               ans pour le G1. La consommation moyenne du tabac était de 50,22± 22,58 paquet-année (PA) versus
               60,88± 34,25 PA pour le G2. 82% des patients du G1 sont des tabagiques actifs versus 64% pour le
               G2.
               On n’a pas objectivé de différence significative concernant les comorbidités, le VEMS moyen et le
               nombre d’exacerbation par an entre les 2 groupes.


               Le nombre d’hospitalisations pour exacerbation aiguë par an était plus élevé dans G2 (p = 0,021),
               avec des exacerbations plus sévères (p=0.048) et des hospitalisations en service de réanimation plus
               fréquentes (p=0,039).
               Conclusion

               La BPCO reste une affection sévère aussi bien chez le sujet âgé que chez le sujet jeune. Elle est

               compliquée d’une altération de la qualité de vie des patients et d’un déclin accéléré de leurs VEMS.
               D’où l’intérêt du sevrage tabagique et de l’optimisation de la prise en charge de cette affection afin
               d’améliorer le pronostic de ces patients.
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