Page 153 - Livre électronique du Congrès National de Pneumologie 2019
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LES ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES ET
                                     THERAPEUTIQUES DU CANCER BRONCHIQUE: DONNEES DU
                                     REGISTRE HOSPITALIER DU CANCER BRONCHO-PULMONAIRE
                 P65                 2016-2017













               Introduction

               Le cancer broncho-pulmonaire est un des cancers les plus fréquents et ayant souvent un pronostic
               défavorable. Son incidence ne cesse d’augmenter chaque année avec un taux d’accroissement de
               l’ordre de 3 % par an. Le but de cette étude était de déterminer les caractéristiques épidémiologiques
               et  cliniques  du  cancer  bronchique  primitif  à  partir  du  registre  hospitalier  du  cancer  broncho-
               pulmonaire de l’hôpital A. Mami Ariana durant 2016 et 2017.


               Méthodologie :
               Nous avons mené une étude prospective allant de janvier 2016 à décembre 2017. À partir du registre
               des cancers broncho-pulmonaire de l’hôpital A. Mami Ariana, tous les cas ayant une confirmation
               histologique d’une atteinte primitive de CBP ont été inclus.

               Résultats :

               Durant deux années, 740 nouveaux cas ont été diagnostiqués. L’âge moyen était de 62.07 ±10.36
               ans. Les hommes représentaient 90.4 % de l’effectif. Le tabagisme était retrouvé dans 88.3%. La
               biopsie bronchique permettait le diagnostic dans 44.4 % des cas  .La localisation de la tumeur était
               essentiellement  au  lobe  supérieur  droit  (42.77%).Les  principaux  types  anatomo-pathologiques
               étaient les adénocarcinomes (53.2 %), les carcinomes épidermoïdes (26.8 %) et cancers à petites
               cellules (17.1 %). Cinquante-deux pour cent des tumeurs étaient classées T4 et 52.43 % des malades
               étaient au stade de métastase au moment du diagnostic. Quatre-vingt-un des patients étaient traités
               par chimiothérapie, 33.7 % par radiothérapie et 22.6% des patients étaient opérés.


               Conclusion
               Au terme de cette étude, il ressort la gravité des cas diagnostiqués et le taux faible d’opérabilité. D’où
               la nécessité d’une prévention primaire basée sur la lutte anti-tabac. À défaut, le dépistage précoce
               garde toute son importance.
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