Page 80 - Livre électronique du Congrès National de Pneumologie 2019
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atélectasie (n=2) et une pachypleurite (n=2). L‘échographie objectivait un épanchement libre dans 65
% des cas et cloisonné dans 22 % des cas. L’épanchement était anéchogène dans 62 % des cas.
Le repérage clinique proposé par l’intervenant expert vérifié à l’échographie était jugé précis et
adéquat dans 69% des cas, inadéquat et dangereux dans 31% des cas (foie, diaphragme ou poumon)
notamment dans les pleurésies de faible abondance. Pour l’intervenant en cours de formation une
erreur de site de ponction pleurale a été détectée dans 51 % des cas (foie, rate, diaphragme ou
poumon).
Le repérage échographique a permis de corriger le site choisi par le repérage clinique dans plus que
50% des cas chez les deux types d’intervenant : site dangereux ou site qui n’est pas le meilleur pour
la ponction.
Conclusion :
Conformément à la littérature, notre étude montre que le repérage clinique pour le choix de site de
ponction pleurale nécessite de l’expérience. Cependant, le risque d’erreur reste important notamment
dans les pleurésies de faible à moyenne abondance d’où l’intérêt d’un repérage échographique
systématique au lit du malade avant tout geste pleural. Cette technique est facile à apprendre
permettant aux jeunes moins expérimentés une pratique sûre et sans risque.