Page 87 - Livre électronique du Congrès National de Pneumologie 2019
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qui était plus fréquente chez G2: n=5 (83%) par rapport à G1: n=7 (58%) (p=0.014), suivies par la
dyspnée qui étaient présente parmi 10 sujets (83%) de G1 et 4 sujets de G2 (66.7%) d’une façon non
significative (p=0.386). A l’examen, des signes physiques d’insuffisance cardiaque droite ont été
retrouvés chez 1 patient (8.3%) de G1 et chez aucun patient de G2 (p=0.024). A la gazométrie
artérielle, 75% des patients de G1 soit n=9 avaient un effet shunt (hypoxie + hypocapnie) versus 5
patients (83%) de G2 (p=0.087). Aucun décès n'a été rapporté parmi nos patients.
CONCLUSION
D’après notre étude, les facteurs qui pourraient influencer le caractère segmentaire ou sous
segmentaire de l’embolie pulmonaire semblent être liés au sexe, à l’âge, à quelques facteurs
favorisants notamment un alitement prolongé, un contexte post opératoire. De plus une association
a une thrombose veineuse profonde et le caractère récidivant de l’EP semblent favoriser la survenue
d’une EP segmentaire.